Bugatti célèbre ses héros : « Les Légendes de Bugatti »
Molsheim
Bugatti, l'une des marques automobiles les plus chargées d'histoire du monde, célèbre ses héros. Avec une édition exclusive « Les Légendes de Bugatti», la marque française évoque les grands noms qui ont profondément marqué Bugatti et ont contribué à créer le mythe de la marque. Le coup d'envoi est donné, pour le 90ème anniversaire des 24 heures du Mans, par une personnalité indissociable de l'histoire de la Maison Bugatti – Jean-Pierre Wimille. Wimille a mené deux fois Bugatti à la victoire au Mans. La Légende Bugatti « Jean- Pierre Wimille » est dévoilée au public mondial durant le week-end du Quail / Pebble Beach, du 16 au 18 août. Bugatti va construire au total six Légendes personnalisées, basées sur la Bugatti Grand Sport Vitesse ; elles seront présentées au cours des douze prochains mois.
« Bugatti a été marquée par des personnalités fameuses et des moments historiques », déclare Wolfgang Schreiber, Président de Bugatti Automobiles S.A.S. « Nous voulons raconter leurs histoires passionnantes avec les Légendes de Bugatti et, simultanément, jeter un pont entre le passé et le présent de la marque. »
La Légende Bugatti « Jean-Pierre Wimille » raconte l'histoire empreinte de succès du coureur automobile qui a triomphé en 1937 au Mans, au volant d'une Bugatti 57G Tank, avec son copilote Robert Benoist. Il est à nouveau vainqueur en 1939, cette fois avec Pierre Veyron, à bord d’une 57C Tank.
Le modèle qui a présidé à la conception de la Légende Bugatti « Jean-Pierre Wimille » est la voiture gagnante de 1937. La 57G de l'époque arborait la peinture bleue caractéristique des voitures de course françaises. La Vitesse resplendit donc dans sa livrée en carbone apparent bleu et bleu clair Wimille.
Cette thématique des couleurs se poursuit dans l'habitacle. « Nous avons, au niveau des matériaux et des couleurs, ainsi que dans des points de détail, transféré les caractéristiques marquantes des véhicules historiques de nos parrains aux Légendes Bugatti » explique Achim Anscheidt, Directeur du design de Bugatti. «Il en a résulté des véhicules qui allient l'authenticité de l'époque et le design moderne, le superlatif sportif et le confort luxueux de l'icône moderne Bugatti. Avec les Légendes Bugatti, nous présentons l'histoire dans un habit moderne. »
Les six Légendes Bugatti se basent toutes sur la Bugatti Veyron 16.4 Grand Sport Vitesse. La super voiture de sport, sur le marché depuis le printemps 2012, ayant atteint toit ouvert une vitesse de 408,84 km/h, est depuis avril 2013 le roadster de série le plus rapide au monde. Elle est dotée d'un moteur W16 de 8 litres développant 1200 ch. Le couple maximal sans précédent de la Vitesse atteint 1500 Nm (à 3000–5000 tr/min), l'accélération de zéro à cent kilomètres/heure s'effectue en 2,6 secondes.
La Légende Bugatti « Jean-Pierre Wimille » est limitée à trois véhicules.
À propos de Jean-Pierre Wimille
Jean-Pierre Wimille était l'un des pilotes d'usine de Bugatti ayant le plus d’ancienneté. Fils de journaliste, né le 26 février 1908 à Paris, il n'a, pendant toute sa carrière, pratiquement couru que pour l'écurie Bugatti. Alors qu'il avait déjà remporté plusieurs compétitions, Ettore Bugatti lui proposa en 1933 de devenir le pilote officiel de son usine. Il entra chez Bugatti à une époque où les grands succès en course commençaient à se faire rares. La série de victoires remportée au cours des années suivantes pour Molsheim a donc été d'autant plus réjouissante. Dès 1933, il remporta le Grand Prix d'Algérie. En 1935, il gagna au volant d'une T 59 la course de côte de La Turbie, près de Nice, très célèbre à l'époque, arriva deuxième au Grand Prix de Tunis et quatrième dans le Grand Prix d'Espagne.
C'est également Jean-Pierre Wimille qui remporta l'ultime victoire en compétition pour Bugatti : en 1947 au Bois de Boulogne à bord d'une Monoposto Type 59/50 B de 4,7 litres. Wimille était un pilote de renommée mondiale, qui a surtout laissé sa marque durant les dernières années de compétition. Son triomphe atteint indubitablement son apogée avec les deux victoires remportées pour Bugatti au Mans. Il meurt dans un accident en 1949 à Buenos Aires.