Communiqué de presse11/08/2021

Bugatti célèbre le 70e anniversaire du légendaire Pebble Beach Concours d’Elegance

Bugatti célèbre le 70e  anniversaire du légendaire Pebble Beach Concours d’Elegance

Molsheim

Un modèle Bugatti était présent au tout premier Pebble Beach Concours d’Elegance à Monterey, en Californie, en 1950, et la marque de luxe française détient le record du plus grand nombre de victoires du très prisé « Best of Shows » , qui s'élève à neuf à ce jour.

1938 - Bugatti Type 57SC
1938 - Bugatti Type 57SC
Les six Royals
Bugatti Royale Summit
1930 - Type 37
1932 - Type 41
1932 - Type 50
1936 - Type 57
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Le dimanche 15 août, le Pebble Beach Concours d’Elegance aura 70 ans. Bugatti célèbrera son implication de la première heure à ce concours, considéré par beaucoup comme la plus prestigieuse célébration de l’automobile au monde. Cet événement s’est tenu pour la première fois en 1950, lorsque les voitures ont défilé sur le circuit de course Pebble Beach Road Race. L’une des vedettes de cette première édition était une 1938 Bugatti Type 57 Coupé de Ville de 1938 conduite par John Edgar, dont le fils, Will, devrait être présent à Pebble Beach pour les célébrations du 70e anniversaire.

« Durant les premières années, les voitures de collection n'étaient pas particulièrement appréciées ou encouragées à participer à l'événement. Les gens préféraient les nouveaux modèles », explique la Présidente du Pebble Beach Concours d’Elegance, Sandra Button. « Les choses ont commencé à évoluer au milieu des années 50, quand les organisateurs ont commencé à décerner leur premier prix à des modèles classiques, et non plus à des voitures neuves. »

La première des neuf récompenses « Best in Show »

Avec les voitures exposées sur l’allée du 18e trou de Pebble Beach Golf Links avec la magnifique baie de Carmel en toile de fond, la marque de luxe française a remporté sa première victoire en 1956. Cette année-là, la Type 37 Grand Prix du Docteur Milton R. Roth gagna le « Best in Show ». Depuis, des modèles Bugatti ont été présents sur l’allée du 18e trou à quasiment chaque édition du concours. La marque a décroché la très prisée distinction « Best of Show » plus de fois que tous les autres constructeurs, avec le nombre record de 9 distinctions à ce jour.

« La marque Bugatti occupe une place unique dans l’histoire de Pebble Beach. Nos histoires sont intimement liées, et chaque année, des modèles Bugatti font l’honneur de leur présence sur la célèbre allée, ne manquant jamais de captiver et de séduire les visiteurs et bien sûr, les juges, » poursuit Mme Button. « À vrai dire, il n'est pas exagéré de dire que la participation de Bugatti en 1985 a été déterminante pour faire connaître à Pebble Beach le succès international dont il témoigne aujourd’hui. »

L’événement dont parle Mme Button est l’exposition époustouflante des six Bugatti Type 41 « Royales » à Pebble Beach, en 1985 – la seule et unique fois où ces voitures emblématiques sont jamais apparues ensemble. Produite entre 1926 et 1933, la Royale était une voiture comme le monde n’en avait jamais connue ni vue. La plus majestueuse voiture de luxe – un véhicule destiné à l’aristocratie et à la royauté, c’est ainsi que le fondateur de l’entreprise, Ettore Bugatti considérait la Type 41, avec ses 6,4 mètres de long et son moteur 8 cylindres en ligne de 12,8 litres. Sur le plan technique et stylistique, la Royale richement équipée surpassait sa mission avec une facilité déconcertante. Mais elle avait eu le malheur de naître à une époque de marasme économique, limitant sa construction à six modèles de production seulement.

Une entreprise ambitieuse

L’idée très ambitieuse de réunir en un même lieu les six Bugatti Royales avait été suggérée pour la première fois par Chris Bock, alors membre de l’équipe de terrain du concours et aujourd’hui juge principal de l’événement. Ce fut une tâche extrêmement compliquée, qui a même nécessité la délivrance par le gouvernement américain d’une immunité diplomatique à deux voitures, un statut habituellement réservé aux personnes et occasionnellement attribué à des objets d’art, mais encore jamais à une automobile.

« Quatre des Bugatti Royales se trouvaient déjà aux États-Unis, et les deux autres en France, se souvient M. Bock. Elles faisaient partie de la collection de voitures privée des frères Schlumpf, à Mulhouse, qui a été cédée à l’État français et prise en charge par l’Association du Musée National de l’Automobile. Mais le musée craignait que, si les voitures quittaient le sol français, les frères Schlumpf tenteraient une démarche juridique pour récupérer les voitures. »

Même avec l’octroi de l’immunité diplomatique, d’importants obstacles demeuraient. Les vols cargos en provenance de France devaient absolument se ravitailler en carburant au Canada, une situation qui n’était pas couverte par l’immunité diplomatique accordée par les États-Unis, si bien que des vols spéciaux ont dû être aménagés avec Air France reliant directement Paris à Los Angeles. Le musée français avait stipulé que chaque voiture devrait être transportée dans un avion séparé puis sur un camion séparé, pour réduire tout risque. Les frais de transport s’élevaient à 85 000 euros en 1985, une somme payée par des collectionneurs de voitures, des juges, des fonctionnaires et des amis du concours, tant l’enthousiasme était immense de voir les légendaires modèles Bugatti à Pebble Beach était immense.

Deux autres Royales provenaient de la collection de William F. Harrah à Reno, et une cinquième du Musée Henry Ford de Dearborn, dans le Michigan. « Cette voiture avait été donnée au musée par un ancien cadre de GM », Charles Chayne, explique M. Bock. « Chayne était tombé par hasard sur la voiture chez un ferrailleur de Long Island, où elle avait été laissée après que son bloc moteur avait rendu l’âme lors d’un rude hiver new-yorkais, et il l’avait rachetée pour quelques centaines de dollars. »

« Le concours est un événement compliqué à organiser puisqu’il se tient sur un terrain de golf situé dans un quartier résidentiel, poursuit M. Bock. Nous avions investi beaucoup d’efforts pour organiser l’entreposage des Royales dans des garages de résidences privées situées à proximité du Lodge. Puis un homme est arrivé avec la sixième Royale, qui appartenait à Briggs Cunningham. Il l’avait transportée sur une simple remorque avec un pick-up Ford F250. Il avait dit : « Oh, elle sera bien comme ça, on va simplement la bâcher,’ tout le monde autour était en hyperventilation. »

Un événement tout à fait unique

Des passionnés des quatre coins de la planète avaient fait le déplacement pour admirer les six Royales à Pebble Beach. Le gazon où les voitures étaient exposées, qui est aujourd’hui le gazon d’exposition des concept-cars de l’événement, était constamment pris d’assaut par des spectateurs, se souvient M. Bock. « La foule de spectateurs s’amassait autour de ces voitures. Le gazon était assailli de gens, du matin au soir. Ce fut un tournant décisif pour cet événement. Il a mis un coup de projecteur sur Pebble Beach auprès de la presse automobile internationale et des collectionneurs de voitures du monde entier, sans compter qu’il a donné naissance à la Pebble Beach Automotive Week. »

D’autres modèles Bugatti ont été sources de nombreux autres moments captivants à Pebble Beach au fil des années, avec notamment la victoire par Ralph Lauren du prix « Best of Show » pour sa Type 57SC Atlantic, en 1990. En 2003, la voiture de Ralph Lauren a pu retrouver un véhicule similaire, la Type 57SC de la collection Mullin. En 2019, les quatre Bugatti Type 59 Grand Prix avaient à nouveau été réunies pour la première fois depuis 1934.

Retrouvailles entre amies

La 70e édition du concours comprendra une exposition spéciale des lauréats du Best of Show, dont plusieurs Bugatti, et certaines Bugatti en compétition ont également de réelles chances de remporter le premier prix.

Résumant l’attrait de la marque française de luxe, Chris Bock affirme : « Les voitures Bugatti sont un assemblage parfait d’ingénierie, de style et de rareté. Chaque composant mécanique est créé avec un sens aigu à la fois du design et de l’ingénierie. Elles sont d’authentiques chefs d’œuvre. »

Bugatti, en tant qu’entreprise moderne, jouit également d’un partenariat très fructueux avec le Concours de Pebble Beach. Le Président de Bugatti Automobiles, Stephan Winkelmann, et le Directeur du Design chez Bugatti, Achim Anscheidt, ont eux-mêmes rempli à plusieurs reprises la fonction de juge. L’entreprise a également choisi le lieu exclusif pour présenter des modèles contemporains à des clients, une sélection d’invités et la presse internationale.

La Bugatti Veyron 16.4 Grand Sport a célébré son lancement mondial à Pebble Beach la veille du Concours d’Elegance, en 2008. La voiture a été vendue aux enchères lors des Pebble Beach Auctions présentées par Gooding & Company. Elle a atteint un prix de 2,9 millions $ (avant frais d’adjudication), rapportant 900 000 $ de plus que le prix de vente du véhicule : cette somme a été intégralement reversée par Bugatti à l’organisation caritative Pebble Beach Company Foundation, qui a déjà collecté près de 30 millions € pour des associations caritatives au fil des années. Plus récemment, en 2019, Bugatti a présenté l’édition spéciale Centodieci1 lors de la Monterey Car Week, un hommage extraordinaire à la légendaire Bugatti EB110.

« Les passionnés considèrent le Pebble Beach Concours d’Elegance comme le plus grand hommage à l’automobile dans le monde, et à juste titre, » confie le Président de Bugatti Automobiles, Stephan Winkelmann. « Chez Bugatti, nous sommes infiniment fiers que notre association avec le concours revienne sur le tout premier événement de 1950. Et c’est un honneur extraordinaire d’avoir obtenu le plus de fois la distinction ’Best in Show’ au cours des 70 dernières années. L’événement offre toujours le cadre idéal pour discuter avec nos clients et nouer de nouvelles amitiés année après année. Nous nous réjouissons de la poursuite de notre lien spécial avec le Pebble Beach Concours d’Elegance dans le futur. »

Liste des prix ‘Best of Show’ remportés par Bugatti au Pebble Beach Concours d’Elegance

Consommation de carburant et émissions

  • Bolide: Les informations sur la consommation de carburant sont soumises aux dispositions de la Directive 1999/94/CE. La voiture n’a pas encore été réceptionnée à ce jour.

    • Centodieci: WLTP consommation de carburant en l/100 km : basse 40,31 / moyenne 22,15 / élevée 17,89 / particulièrement élevée 17,12 / combinée 21,47 ; Émissions de CO2 combinées, g/km : non applicable ; classe d’efficacité énergétique : G

    • Chiron: WLTP consommation de carburant en l/100 km : basse 44,56 / moyenne 24,80 / élevée 21,29 / particulièrement élevée 21,57 / combinée 25,19 ; émissions de CO2 combinées, g/km : 571,64 ; classe d’efficacité énergétique : G

    • Chiron Profilée: WLTP consommation de carburant en l/100 km : basse 44,56 / moyenne 24,80 / élevée 21,29 / particulièrement élevée 21,57 / combinée 25,19 ; émissions de CO2 combinées, g/km : 571,64 ; classe d’efficacité énergétique : G

      • Chiron Pur Sport: WLTP consommation de carburant en l/100 km : basse 44,56 / moyenne 24,80 / élevée 21,29 / particulièrement élevée 21,57 / combinée 25,19 ; émissions de CO2 combinées, g/km : 571,64 ; classe d’efficacité énergétique : G

      • Chiron Sport: WLTP consommation de carburant en l/100 km : basse 44,56 / moyenne 24,80 / élevée 21,29 / particulièrement élevée 21,57 / combinée 25,19 ; émissions de CO2 combinées, g/km : 571,64 ; classe d’efficacité énergétique : G

      • Chiron Super Sport: WLTP consommation de carburant en l/100 km : basse 40,31 / moyenne 22,15 / élevée 17,89 / particulièrement élevée 17,12 / combinée 21,47 ; émissions de CO2 combinées, g/km : 486,72 ; classe d’efficacité énergétique : G

      • Chiron Super Sport 300+: WLTP consommation de carburant en l/100 km : basse 40,31 / moyenne 22,15 / élevée 17,89 / particulièrement élevée 17,12 / combinée 21,47 ; émissions de CO2 combinées, g/km : 486,72 ; classe d’efficacité énergétique : G

      • Divo: WLTP consommation de carburant en l/100 km : basse 43,33 / moyenne 22,15 / élevée 17,99 / particulièrement élevée 18,28 / combinée 22,32 ; émissions de CO2 combinées, g/km : 505,61 ; classe d’efficacité énergétique : G

      • La Voiture Noire: WLTP consommation de carburant en l/100 km : basse 43,33 / moyenne 22,15 / élevée 17,99 / particulièrement élevée 18,28 / combinée 22,32 ; émissions de CO2 combinées, g/km : 505,61 ; classe d’efficacité énergétique : G

        • W16 Mistral: Les informations sur la consommation de carburant sont soumises aux dispositions de la Directive 1999/94/CE. La voiture n’a pas encore été réceptionnée à ce jour.

          Bugatti

          Les valeurs de consommation de carburant et d’émissions de CO2 présentes sur ce site internet sont déterminés suivant la méthode de mesure légale obligatoire.

          De plus amples informations sur les chiffres officiels de la consommation de carburant et les émissions spécifiques de CO2 officielles des voitures de tourisme neuves figurent dans le « Guide sur l'économie de carburant, les émissions de CO2 et la consommation d'énergie des nouveaux modèles de voiture de tourisme » qui est disponible gratuitement chez tous les distributeurs et auprès de DAT Deutsche Automobil Treuhand GmbH, Hellmuth-Hirth-Str. 1, D-73760 Ostfildern, Allemagne et sur www.dat.de.

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